Le libraire masqué a frappé

Ce matin, le libraire masqué a frappé. C’est entre lui et moi. Il le sait, je le sais, aussi.

Je lui adresse ces signes de piste et lui demanderai bientôt une escale pour notre anthologie. Car, il détient une partie de l’histoire à écrire.

 

 

La chrysalide

Période charnière pour mélico. Sommeil temporaire.

Ce blog atelier, accueille les étapes d’un site-revue à venir dont le chantier est en cours. Y accueillir les travaux des chercheurs, leurs articles. Les rencontres avec les libraires de toujours, de maintenant.

Prendre la route aujourd’hui, un peu en plus de nos activités. Comme un supplément d’âme. Strasbourg, Orléans, Chartres au fil des entretiens, c’est enregistrer la voix de l’homme ou/et de la femme libraire qui accepte de nous accueillir, de nous confier les mots d’une vie. Être martin pécheur, quitter parfois la surface de l’entretien pour plonger à pic sur le mot qui brille. Difficile. Donc Pierre m’accompagne. J’accompagne Pierre. Il regarde, il écoute, il entend. Il rit, souvent. Il fait vibrer ces moments.

Ces moments ouvrent d’autres champs de recherche et d’enquêtes. Penser les archives.

En revenant de Chartres, aujourd’hui, nous travaillons les formes de restitution de ces prémisses d’anthologie sonore. Difficile.

Mélico change de forme dans les mois à venir, donc. Et me demandera du temps et de l’énergie. Donc un peu de silence ici.

Je laisse temporairement filer le dialogue sur le livre et l’Internet, le libraire et Internet. Il resurgira à travers la parole directe des hommes et des femmes interrogées.

Il ressurgit déjà ici, avec Pierre de Place des libraires.