Pour un carrefour des possibles librairie 2.0

Etude – Projet

propositions.png

Le cabinet Propositions finalise actuellement, pour le compte de la région Aquitaine, l’Arpel ,des librairies Atlantique et du SLF une première étude intitulée « IMPACT DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION SUR LA LIBRAIRIE INDEPENDANTE – PANORAMA DES PRATIQUES- COMMERCE-MOBILITE-PROXIMITE ».

Cette étude vient compléter la mission Euclyd sur le Portail Internet de la librairie indépendante. Une SAS est en cours de création pour lancer la conduite opérationnelle du projet (Maîtrise d’ouvrage et appels d’offre). Jérôme Dayre (Librairie AtoutLivre et Initiales), futur président de cette société prépare les projets de statuts qui seront accessibles sous peu via un site Internet dédié .

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Jérôme, ci-dessous une courte bio officielle :

atoutlivre.png

Jérôme dayre, 43 ans
Libraire depuis janvier 2005 (Millepages puis reprise d’atout livre en mars 2005)
Adhérent du groupement Initiales, membre du bureau
Co-fondateur de Libr’Est (groupement de libraires de l’est parisien)
Conseil d’administration du SLF

De 1988 à 1995 :
diverses responsabilités dans plusieurs agences de communication interactive
(directeur artistique, chef de projet, directeur de clientèle)

1995-2000 : Création et direction de la web-agency Freemen Production
2000 : vente de Freemen à Business Interactif
2001-2003 : DRH de Business Interactif
2004 : vacances

Avec Propositions, nous travaillons par ailleurs sur les dispositifs de formation continue sur l’ensemble du territoire et quelques projets dont nous reparlerons en détail bientôt.

D’une Histoire de la librairie

Publication

Frédérique Leblanc, directrice scientifique D’une Histoire de la librairie aux côté de Patricia Sorel, nous présente brièvement l’ambition du projet à paraître en 2008.

 

Il s’agit d’un travail devant couvrir l’ensemble des problématiques se rapportant au métier de libraire et plus largement à tout type de vente de livres. L’ouvrage de 500 à 700 pages (plus d’un million de signes), alliera articles de fond et encadrés, et sera illustré par une abondante iconographie.

La majorité des articles qui paraîtront dans cet ouvrage ne sont pas la reformulation de recherches déjà publiées par ailleurs, mais le fruit de recherches inédites, voire des ouvertures de nouvelles pistes de recherche.

L’aspect novateur de cet ouvrage est donc autant une difficulté (en particulier du fait du court laps de temps dont nous disposions pour sa rédaction) que l’un des principaux intérêts de ce travail, en terme éditorial comme en terme de publications pour les chercheurs. Au final, sur les 38 auteurs, 18 sont des professionnels des métiers du livre et de l’écrit, et 20 des enseignants-chercheurs (en sociologie, histoire, information-communication, sciences politiques, économie, littérature et civilisation anglaise — membres de GTM, du CHCSC, du MATISSE, du GRS de l’ENS Lyon, du CERTOP à Toulouse, du centre Alexandre Koyé, du Centre d’Histoire du xix siècle de Paris I-Paris VI ; enseignant dans les universités de Paris V, Paris X, Paris XIII, Versailles Saint-Quentin, Rouen, et dans les IEP de Grenoble et Bordeaux).

Les premiers résultats éclairent la période de l’après-guerre longtemps
« effacée » par le nouveau profil de la librairie et des libraires induit par la loi du prix unique du livre (1981) et le changement d’échelle de la commercialisation du livre, ainsi que la diversité des « cultures professionnelles » des différents types de points de vente du livre.

Ils mettent également en évidence l’évolution des pratiques professionnelles liées aux conséquences de changements sociaux (désacralisation du livre, changement des modes de « consommation », accroissement de la durée des études, etc.) comme à ceux intervenus dans le secteur de la production/diffusion du livre elle-même (nouvelles formes de commerce, introduction de l’informatique dans les modes de travail, formation professionnelle etc.).

Frédérique Leblanc