De bonnes nouvelles du côté de la création, le projet publie.net s’installe, forcément.
Nous avons choisi un système de feuilletage en cinq rubriques qui permette de garder une vue d’ensemble du site. L’atelier des écrivains accueillera des textes inédits, des ensembles d’articles ou conférences, ainsi que vos textes devenu inaccessibles. Nous sommes aussi en mesure d’assurer (voire de prendre en charge) la numérisation de livres épuisés. La zone risque accueillera des tentatives formelles significatives pour aujourd’hui, ainsi que la possibilité de découvrir des auteurs encore non publiés. La rubrique collections inclut des collaborations écrivain et photographe, les formes brèves, et des collaborations à découvrir sur le site. La rubrique voix critiques accueillera ce que l’édition d’essais ou sciences humaines ne peut plus prendre en charge. Un choix de textes classiques en téléchargement libre complète l’accueil.
La mise à disposition de littérature contemporaine pour le développement exponentiel des appareils voués à la lecture numérique est une première justification, mais la « lecture écran » s’installe désormais comme une pratique de lecture parallèle, créant son propre temps social : quiconque a traversé ces derniers mois une bibliothèque universitaire ne peut qu’en être convaincu.
Dans notre temps ordinateur personnel, nous avons besoin de matériel nous rende autonome. Et, là aussi, l’évolution continue d’être très rapide : apparition d’ordinateurs portables communicants (wifi, batteries longue durée) à très bas prix (Asus), montée en pression du papier électronique (désormais produit industriellement, et susceptible d’accepter même la vidéo, de proposer des supports souples etc). Et surtout, économiquement, montée en pression de la presse magazine ou d’information pour lecture écran, sur tablette dévouée ou sur ordinateur.
Que nous soyons présents avec nos recherches, nos travaux, que nous ayons sur Internet un rôle de veilleurs, que nous puissions affirmer ce qui, pour nous, compte et pourquoi : il ne s’agit pas d’une démarche marchande, mais bien d’une nécessité vitale pour notre existence littéraire.
Dans deux ans, il sera trop tard. Ajoutons que nos éditeurs franchissent désormais le pas de la diffusion numérique. Ainsi POL, dont le site a été (et reste) pionnier, qui propose son catalogue sur numilog.fr – avec cette bizarrerie d’y voisiner L’Harmattan : d’où l’importance aussi d’un site comme publie.net pour orienter, vectoriser…
Il s’agit de soutenir nos livres, d’imposer leur présence dans les vecteurs traditionnels
(libraires) en faisant valoir nos repères, nos enjeux et nos recherches dans le domaine numérique…
Dans cette mutation, les acteurs sont encore émergents, mais cela va de plus en plus vite : tout au long du mois de janvier, plusieurs rendez-vous de travail pour la mise à disposition du catalogue auprès des bibliothèques et établissements culturels, voire réseaux de librairies (où les bornes de téléchargement pour supports numériques ne devraient pas tarder à apparaître) … Via François Bon.
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